Rencontre du vice-président du parti CNDD-FDD avec les Bagumyabanga de Muramvya
Actualité

Rencontre du vice-président du parti CNDD-FDD avec les Bagumyabanga de Muramvya

IMG_6722Le vice-président du parti CNDD-FDD Honorable Joseph Ntakirutimana a rencontré ce samedi 16 janvier 2016 les responsables de cette formation politique dans cette contrée. La rencontre avait deux objets : d’abord la présentation des vœux pour le nouvel an ensuite, la fixation du programme et le calendrier d’activités exercice 2016.

Au terme de cette rencontre, le Sénateur Ntakiritimana a indiqué que dans cette province le parti se porte bien : « J’ai trouvé les Bagumyabanga de Muramvya politiquement aguerris et murs », a souligné le vice-président du parti présidentiel.

Le parti CNDD-FDD soutient le dialogue inter-burundais

S’exprimant à propos du dialogue, Honorable Joseph Ntakirutimana a précisé que le parti CNDD-FDD soutient le dialogue inter-burundais, un dialogue inclusif auquel participeront tous les Burundais vivant dans le pays ou ailleurs et non un groupe de politiciens comme le désirent certains burundais. Et d’ajouter que ce dialogue sera une occasion pour les Burundais de s’auto-évaluer afin de détecter pourquoi chaque fois qu’il y a des élections au Burundi les perdants ne veulent pas s’incliner devant le verdict des urnes et provoquent toujours des troubles dans le pays.

« Ce sera également une opportunité d’établir les responsabilités des uns et des autres dans cette crise que vit le pays pour que les responsables à défaut de demander pardon, répondent à leurs actes.» a-t-il poursuivi. Et de poursuivre que le CNDD-FDD est pour le dialogue et non les négociations et que le gouvernement du Burundi ne va pas dialoguer avec ceux qui ont tenté de renverser les institutions démocratiquement mise en place ou ceux qui s’y sont impliqués.

Le Burundi n’a pas besoin de force étrangère.

Par rapport à la décision du Conseil de Sécurité de l’Union Africaine d’envoyer une force africaine de 5000 hommes au Burundi, Joseph Ntakirutimana a rappelé que le gouvernement, le parlement et le peuple burundais ont exprimé leur position par rapport à cette décision, ils sont totalement contre. En effet, a-t-il ajouté, une telle force est à déployer dans un pays en plein chaos, le Burundi est stable et la sécurité règne sur toute l’étendue de son territoire, sauf dans quelques quartiers de la Mairie de Bujumbura. Ainsi, pour dire que le pays n’a pas besoin de force étrangère.

Le vice-président du parti au pouvoir a rappelé que cette décision est la conséquence d’une campagne de manipulation, d’intox et de désinformation orchestrée par les ennemis de la démocratie. Ce sont ces politiciens dont les partis manquent cruellement de membres qui propagent des montages et des rumeurs comme quoi au Burundi il y a un génocide en préparation alors que dans toutes les institutions et tous les organes du pays les Hutu, les Tutsi et les Batwa y sont représentés conformément à la constitution et aux Accords d’Arusha.

Et de conclure que comme le peuple a déjà dit non à la MAPROBU, si cette dernière viendrait à envahir Burundi, le peuple se lèvera comme un seul homme pour dire non à cette invasion.

18 janvier 2016

About Author

Willy


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *