Opinion

Zeid Ra’ad Al Hussein ne diffère en rien avec ceux qui veulent mettre en péril le pouvoir mis en place par le people burundais.

Lors de la visite du Haut-commissaire des Nations Unies aux Droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein en Afrique et plus particulièrement au Burundi, en dates du 12 au 15 avril 2015, tout le monde se posait la question  sur la raison de sa présence au Burundi. La réponse n’a pas tarde à venir car le mot liminaire de sa première réunion a montré noir sur blanc qu’il avait un message  pas si aimable a l’endroit du Parti CNDD-FDD que l’opposition l’avait chargé de transmettre.

Dans l’entretien qu’il a fait avec les acteurs politiques burundais et certains représentants de la société civile qui se targuent ne pas défendre les intérêts politiques alors qu’il n’est plus secret pour personne qu’ils combattent bec et ongles le pouvoir qui a été élu par le peuple, jusqu’à appeler leurs adeptes dans une insurrection terroriste et meurtrière, ce Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’homme s’est mis à dénigrer et charger de tous les maux la ligue des jeunes  IMBONERAKURE du Parti CNDD-FDD. Dans son mot liminaire par exemple, il a utilisé plus de cinq fois le mot «milice».

Les représentants du parti CNDD-FDD dans cette réunion ont condamné avec énergie cette insulte sans fondement envers la ligue des jeunes du parti présidentiel tout en lui demandant de retirer  ces propos  du rapport final de sa mission, une proposition qu’il avait acceptée. Ce qui est étonnant, c’est que les mêmes accusations viennent de refaire surface dans l’Associated Press (AP) en date du 09 juin 2015, où le même officiel onusien requalifie une partie des Bagumyabanga  « IMBONERAKURE » de groupe terroriste qui sème la terreur avec des armes, des véhicules et des uniformes distribués par la Police et le Service National de Renseignement. Il y a lieu de se demander si cette haine viscérale de ce fonctionnaire onusien  envers le peuple Burundais ne cache pas d’autres intentions inavouées.

Le Parti CNDD-FDD n’a jamais cessé de porter à la connaissance de tous ceux qui veulent l’entendre que la Ligue des Jeunes  IMBONERAKURE est un mouvement intégré et reconnu par la loi comme d’ailleurs  toutes les autres formations politiques en disposent, et ici on citerait à titre illustratif le parti UPRONA qui dispose d’une ligue des jeunes dénommée la JRR, le parti FRODEBU qui dispose d’une ligue de jeunes appelée INTAKANGWA, le Parti MSD qui possède à son tour la ligue des jeunes appelée IMVUGAKURI, le parti FNL qui dispose d’une  ligue des jeunes appelée IVYUMA VY’INDEGE, les IMURIKIZI du parti UPD. Mêmes les autres partis politiques disposent des ligues des jeunes  comme celles ci-haut énumérées.

La Ligue des Jeunes du Parti CNDD-FDD est composée par les membres du parti CNDD-FDD (ABagumyabanga) qui ont un âge compris entre 16-35 ans,  qui  se comptent à plus de trois millions(3.000.000) de Burundais. C’est dans cette pépinière où l’on trouve des leaders affectés  dans différents secteurs de la vie du pays. C’est dans cette même catégorie que l’on trouve ceux qui participent aux activités  de développement communautaires à travers lesquels pas mal d’infrastructures ont été érigées sur toute l’étendue du territoire  national à savoir les écoles, les hôpitaux, les marchés, les routes et d’autres infrastructures qu’on ne saurait énumérer ici. C’est aussi au sein de cette jeunesse du Parti CNDD-FDD que l’on trouve ceux qui représentent le pays dans des tournois internationaux et qui remportent  beaucoup de trophées et de médailles d’or ; c’est dans la même catégorie qu’on trouve des personnes talentueuses comme les chanteurs, les poètes, différents  acteurs cinématographiques, etc.

Que quiconque  étiquète la Ligue des Jeunes IMBONERAKURE du Parti CNDD-FDD de groupe terroriste arrête immédiatement ce jeu malveillant car au sein du Parti CNDD-FDD, cette accusation  constitue une faute lourde aux conséquences incommensurables  visant un plan d’élimination des Bagumyabanga aux allures génocidaires. Les accusations délibérées  de Zeid Ra’ad Al Hussein et ses acolytes contre les jeunes Imbonerakure rentrent dans un vaste complot  qui, d’emblée apparait comme une rumeur alors qu’il se fonde sur une stratégie de diabolisation globalisée et globalisante d’une partie de la population dans un dessein macabre.

Nous demandons à cet officiel des Nations Unies de se ressaisir car nous constatons avec regret qu’il  est sous influence des membres de l’opposition radicale et hostile au pouvoir du Parti CNDD-FDD qui ne rêvent que la destruction du Parti CNDD-FDD et de revenir sur les méthodes d’accaparement du pouvoir par des coups d’Etat, à l’instar de la tentative de renversement des institutions du 13 Mai 2015.

Il est clair que Monsieur Zeid Ra’ad Al Hussein et ses collaborateurs de Human Rights  Watch  ainsi que d’autres organisations internationales travaillent sur les rapports produits en grande partie par les anciens  ténors  du G7 et G10 en 2000. Ces politiciens de l’époque Arusha ont affiché un comportement si  égoïste et si orgueilleux lors du partage du pouvoir transitoire qu’ils se sont  taillés la part du lion pendant la période de transition qui a suivi la mise en œuvre des Accords d’Arusha du fait notamment qu’ils avaient exclu le Mouvement CNDD-FDD qui était encore sur le champs de bataille. L’accord politique n’a pas, par conséquent, réussi à arrêter la guerre, d’autant plus que  le nœud du problème burundais n’était pas avant tout le partage du pouvoir entre ethnies mais plutôt et surtout sécuritaire. En date du 16 Novembre 2003 à Dar-es-Salaam, le Mouvement CNDD-FDD et le Gouvernement de transition ont conclu l’Accord Global de Cessez-le-feu qui a, cette fois-ci, mis fin à la guerre civile qui perdurait plus de 10 ans et a permis le Mouvement de devenir un Parti politique. Après l’accession du Parti CNDD-FDD au pouvoir en 2005, les membres de l’opposition se sont retrouvés incapable de l’affronter par la voie des urnes pour arriver au pouvoir. Ils ont alors changé  de tactique et ont entrepris la contre-offensive en produisant des rapports de diabolisation du pouvoir, des jeunes IMBONERAKURE, du Parti CNDD-FDD ainsi que ses Leaders.

Les jeunes IMBONERAKURE ont été gratuitement accusés de pas mal de maux. Citons à titre d’exemple : la possession illégale d’armes à feu, la participation dans des formations paramilitaires à Kiliba- Ondès, le port de longs mentaux, les fosses publiques pour enterrer vivant les Tutsi à Kirundo, etc. Ceux qui propagent ces mensonges sont  conscients qu’ils donnent de faux renseignements contre les IMBONERAKURE et le pouvoir de Bujumbura. Etrange pour le parti CNDD-FDD est  de constater d’abord que les communes auxquelles jadis,  a été collée la rumeur de longs mentaux sont les mêmes qui brillent par des  manifestations violentes animées  par des jeunes drogués à base de cocaïne et d’autres stupéfiants approvisionnés à travers l’alimentation quotidienne des manifestants devenus rapidement insurgés et groupes extrémistes terroristes. Par la suite l’’histoire de Kiliba-Ondès a donné naissance à une attaque armée d’agresseur à Cibitoke, précisément dans les communes de Murwi et Bukinanyana en provenance de la RDC. Les manifestations dites ‘‘pacifiques’’ ont emportées des vies humaines ainsi que des biens individuels et publics sans oublier la destruction de l’environnement suite aux actes de brûlure des pneus dans les avenues à l’intérieur des quartiers, d’incendie des maisons, des véhicules, et de déversement de contenu des fosses septiques dans les routes pour empêcher la police de les rouvrir et de rendre impraticable les quartiers de Mutakura et Cibitoke.

Malgré ce harcèlement et cette pression provocatrice, le Parti  CNDD-FDD ne cède pas et  continue à encourager et remercier les IMBONERAKURE pour leur retenue pendant les moments de dures épreuves, notamment quand les leurs ont été brûlés vifs pendant que de l’autre côté les manifestants  détruisaient leurs biens, les forçant de quitter leurs domiciles. Les insurgés n’ont rien épargné dans la violation des droits de l’homme comme  empêcher les gens de se rendre au travail alors que c’est celui-ci qui nourrit l’homme, les enfants d’aller à l’ école jusqu’à sortir des classes ceux qui sont parvenus à se présenter aux examens d’Etat et déchirer leurs copies comme si ces hors la loi ne souhaitent pas que l’homme burundais soit instruit. Malgré  cette provocation de haute intensité agressive, la Ligue des Jeunes Imbonerakure est restée calme et pacifique sans répondre aux provocations.

Autre fait bizarre est non moins important est que Monsieur Zeid Ra’ad Al Hussein est venu mener des concertations clandestines avec certains membres de l’opposition y compris  les soi-disant associations des défenseurs des droits de l’homme qui lui ont fourni des rapports fallacieux. Au lieu de prouver son sens d’impartialité et son expertise par des enquêtes approfondies à la taille de la problématique,  cet officiel onusien a fait sien ces rapports susmentionnés, entachant ainsi sa propre réputation et celle de l’Organisation qui l’a mandaté.

Concernant la signification du mot milice, certains diraient qu’il s’agit d’un groupe de fauteurs de troubles dont les membres disposent d’armes  agissant comme des mercenaires. S’appuyant sur le dictionnaire Larousse, le mot «Milice » signifie: « un corps ou une formation de police sans caractère officiel ». Un groupe de gens qui se confond ou qui se comporte en quelque sorte  comme des mercenaires toujours prêts  à de sales besognes notamment dans la déstabilisation des Etats à travers  souvent des coups d’Etats ou des organisations de rébellion. Il va s’en dire qu’une telle considération de Jeunes Imbonerakure n’est ni plus ni moins un affront, un jugement nihiliste contre un groupe de gens pacifique et acteurs de développement dont l’organisation est par ailleurs agréée par le Ministère ayant le fonctionnement des partis politiques dans ses attributions.

Ces allégations sans fondement ont été utilisées pour cacher un autre projet macabre d’attaquer le pays aux armes à feu, pour exterminer tous les Jeunes IMBONERAKURE et les membres du Parti CNDD-FDD (Abagumyabanga) tel que cela a été trouvé  dans les documents saisis sur les agresseurs tombés sur le champs de bataille dans la Province de Cibitoke et plus exactement en communes  Murwi et Bukinanyana en décembre 2014. Un tel plan d’extermination d’un groupe  de Bagumyabanga  est comparable au plan de génocide. Ceci étant, le Génocide  chanté  plusieurs mois avant cette attaque par les détracteurs de la démocratie dans leurs rapports au Secrétaire Général de l’ONU avait d’autres buts de masquer leur propre plan d’extermination  des Jeunes  IMBONERAKURE y compris les agents de police assimilés à eux.

Pourquoi n’y a-t-il pas eu de réaction de sa part ? D’emblée, une réponse vient à l’esprit : celle qui condamne déjà et livre les Imbonerakure aux assassins sans que personne ne lève le doigt puis que leur cas est connu d’avance par l’ONU pour ne pas rentrer dans le cadre de violation des droits de la personne humaine. La preuve en est que depuis le lancement du mouvement insurrectionnel transformé en terrorisme, le 26 avril 2015, par les organisations de la société civile politisée, plus de 40 personnes dont la majorité sont des jeunes IMBONERAKURE ont déjà perdu leurs vies. Parmi ces victimes, il y en a qui ont été brulés vifs à Nyakabiga et à Mutakura et les auteurs de ces forfaits n’ont pas hésité de chanter par la voie des ondes qu’ils venaient d’assassiner des IMBONERAKURE. Citons un cas d’un jeune qui a été écrasé avec des pierres, un autre a été décapité, 7 cas  battus à mort à Muyira, 14 policiers assassinés, plus de 90 personnes blessées mais la police fait déjà état de 128 personnes blessées, 18 maisons brûlées, 174 fusils volés à la Brigade Spéciale de Recherche (BSR) et à la Police Judiciaire et Pénitentiaire (PJP) lors de la libération forcée des détenus par les insurgés pendant le coup d’Etat manqué du 13 mai 2015, plus de 17 véhicules brulés, etc. Cet officiel onusien, Zeid Ra’ad Hussein n’a jamais osé dénoncer ces assassinats et les crimes connexes dont la destruction des intérêts et biens des Bagumyabanga tels que les maisons, les véhicules et les motocyclettes brulées, la destruction des infrastructures publiques tels que les routes, les ponts, etc. Comme ils ont fait de l’Accord de Paix d’Arusha leur prière matinale, ils devraient se souvenir que le même Accord n’autorise pas l’usage de la force et la destruction des biens individuels et publics comme moyen d’accéder au pouvoir. Jusqu’à présent, Zeid Ra’ad Hussein n’a jamais levé sa voix pour dénoncer ces crimes et la tentative de coup d’Etat qui voulait renverser les institutions démocratiquement élus par le peuple.

Pour toutes ces raisons, il est temps, s’il n’est pas déjà trop tard, que les instances ayant la Justice dans ses attributions, le Service National des Renseignements et la Police Judiciaire et Pénitentiaire conduisent avec diligences des investigations et enquêtes judiciaires  pour mettre à nu le réseau de Zeid Ra’ad Hussein que ce soit au Burundi ou à l’étranger en vue de saisir les juridictions locales ou internationales compétentes car, ces déclarations mensongères contre plusieurs millions  de paisibles Bagumyabanga du CNDD-FDD qui ont fait preuve de retenue face aux multiples provocations ne répondraient qu’à un plan de  génocide en cours de préparation contre les membres du Parti CNDD-FDD.

18 juin 2015

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Willy


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