Entamée, il y a huit jours en commune de Busoni de la province de Butanyerera, le Secrétaire Général du parti CNDD-FDD le Très Honorable Reverien
Ndikuriyo poursuit sa campagne de vulgarisation des résolutions prises lors de la session du Comité central du parti CNDD-FDD en commune de Ngozi, province Butanyerera les 22 et 23 avril 2024.
Le leader du parti des Bagumyabanga et sa suite ont été accueillis le mardi 7 mai 2024, en commune de Bubanza, province de Bujumbura.
« Le Burundi devrait restaurer la fête de Muganuro. Permettre à la fête de Muganuro de retrouver sa place au Burundi ce sera une juste réhabilitation des valeurs ancestrales. Que les dirigeants actuels marchent sur les traces de nos aïeux. Cette mesure participerait à la réaffirmation de notre identité que les colons nous ont dépouillé » Telle est la suggestion faite par le professeur de l’Université Aloys Batungwanayo l’un des invités du parti CNDD-FDD à cette campagne.
Selon ce chercheur de l’université, la Muganuro était une occasion de prendre le pouls du pays. Ce jour-là, le Mwami rencontrait à huis clos les hauts dignitaires du royaume et procédait à l’évaluation des princes, des chefs, sous-chefs….
C’était aussi pour le Roi du Burundi une occasion de faire le ménage. A-t-il poursuivi, avant d’ajouter que certains chefs tombaient en disgrâce, d’autres démissionnaient, d’autres avançaient de grade etc. Le même jour, le flambeau faisait le tour du pays.
Prof Batungwanayo a également suggéré que le jour de l’investiture du Président de la République que la lance et le bouclier remplacent le témoin ou bâton de commandement. Arguant qu’en France, le bâton de commandement est donné au commandan
t d’une armée qui va en guerre.
L’autre invité, était le professeur Jean Bosco Manirambona qui a tiré la sonnette d’alarme. Ce professeur a fait savoir que depuis l’abolition de la monarchie burundaise, le parti UPRONA a tout fait pour effacer tout ce qui symbolisait la royauté pour effacer de la mémoire des Burundais la royauté.
C’est flagrant ! Comme, il l’a montré dans les places où on pouvait trouver un symbole de la royauté, le parti UPRONA y a érigé soit ses performances dans d’autres on y a construit des écoles, églises, d’autres sont devenues des plantations.
Aujourd’hui, prof Manirambona demande au gouvernement burundais de sauver ce qu’il y’a encore à sauver.
Les piliers de la Vision du Burundi cités par le Secrétaire National chargé du développement l’honorable Martin Nivyabandi sont entre autre, l’appui à la jeunesse pour que les jeunes deviennent des créateurs d’emplois et non chercheurs d’emploi et permettre à toutes les couches de la population de mener une vie décente.
Martin Nivyabandi a tenu à demander aux Bagumyabanga de ne pas prêter une oreille attentive à ceux qui veulent les divertir dans le but de les décourager en énumérant les défis auxquels ils feront face et donc qui ne leur permettront pas d’atteindre les résultats attendus de la Vision.
Prenant le micro, sachant que la démographie est l’un des facteurs qui freinent le développement, le Secrétaire Général du parti aux commandes au Burundi le Très Honorable Reverien Ndikuriyo a appelé les Bagumyabanga à limiter les naissances, surtout pour les couples dont les moyens de subsistance sont limités. D’où selon lui, mettre au monde des enfants qu’on ne pourra pas élever, cela équivaut à les sacrifier. Ajoutant que les Burundais ont fait face à plusieurs dures épreuves surtout la lutte pour le rétablissement de la paix et la restauration de la démocratie.
Dans cette lutte, les Burundais y ont puisé la force et l’héroïsme qui leur permettront de gagner la lutte pour le développement dans un laps de temps. A-t-il rassuré, avant de demander aux Bagumyabanga de changer de mode de vie et de faire de petites économies génératrices d’intérêt. Toujours, dans le but d’atteindre les résultats escomptés, il leur a également demandé de s’inspirer du modèle des autres qui ont déjà franchi un pas satisfaisant et de barrer la route à ceux qui veulent détourner leur attention.
Tout cela sera atteint étant au travail et en gardant un œil vigilant sur la sécurité, sans laquelle le développement est impossible. A-t-il enchaîné avant de souligner que le patrimoine culturel immatériel est une richesse pour les communautés et le pays. Il est donc à protéger. Que chaque Burundais sache ce qui est interdit dans sa communauté et ce qui est interdit dans son pays. A-t-il lancé en guise de conclusion.


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