Depuis l’investiture du Président de la République du Burundi et Président du conseil des Sages en 2020, plusieurs actions ont été menées par le gouvernement et le parti CNDD-FDD pour honorer les promesses faites lors de la campagne électorale de 2020. C’était lors de la réunion de deux jours du Comité Central du parti CNDD-FDD qui se tient à Ngozi depuis ce lundi 22 Avril 2024.
Sur le plan politique et socioéconomique, le parti CNDD-FDD salue la redynamisation des relations diplomatiques du Burundi avec la communauté internationale à tel point que la capitale Bujumbura a été choisie capitale africaine de la jeunesse. Il y a eu une évolution du sens du patriotisme chez les Burundais. Des réfugiés burundais ont regagné le bercail.
De nombreux projets ont été réalisés sur le plan socioéconomique, notamment au niveau de la politique de gratuité des soins de santé aux femmes en couche et enfants de moins de cinq ans et de la scolarité au cycle fondamental de l’enseignement, de l’augmentation de la production de la culture des maïs et des pommes de terre grâce aux subventions des engrais et des semences par l’Etat.
Il s’agit aussi de la vulgarisation de l’élevage du petit bétail, en l’occurrence le lapin, de la lutte contre la corruption, du renforcement des droits de la personne humaine, de la mise en place des notables collinaires , etc.
Au niveau du reboisement et du développement de la culture industrielle, plus de 30 mille arbres agroforestiers, caféiers, avocatiers, etc ont été plantés par les Bagumyabanga sur les collines. Cela dans le cadre de la protection de l’environnement et du développement de l’agriculture.
Le gouvernement burundais a développé le secteur de l’énergie notamment la construction des barrages hydroélectriques et le développement des plaques solaires, etc.
Des défis ont toutefois été observés lors de la mise en œuvre des programmes du gouvernement.
Il y a eu manque de la vision au niveau de certaines institutions, le manque de changement des mentalités chez certaines personnes pour suivre le rythme du gouvernement. D’autres manquements observés sont la fénéantise, le non respect des heures de travail, etc.
Des solutions proposées : pour mettre en œuvre la politique du gouvernement, il faut construire des infrastructures à suffisance et de qualité, continuer à chercher des fonds pour financer certains secteurs porteurs de croissance, augmenter la production de la culture de café, des avocats, du thé et de l’élevage des lapins, augmenter les heures de travail, développer des villes au niveau des communes, etc.
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